2° Dimanche AVENT B 10/12/17

« Commencement de la Bonne Nouvelle de Jésus Christ. » Ainsi sont les premières lignes de l’Evangile de Marc. Nous ne trouverons jamais, plus loin dans le texte, suite et encore moins fin. Marc nous prévient, ceci n’est que le commencement de la Bonne Nouvelle qui s’appelle Jésus Christ, Fils de Dieu et Sauveur… A chacun, à nous d’écrire avec Jésus la suite. A Jésus d’écrire la fin lorsqu’il viendra dans sa gloire !

La suite est écrite depuis la naissance de Jésus, jusqu’à aujourd’hui et continuera tant qu’il y aura des hommes de bonne volonté pour accueillir le Seigneur, pour le proclamer et vivre de son amour.

Mais chacun de nous est chargé de tracer des sentiers aplanis pour le Seigneur et donc pour nos frères les hommes.

Nous, présents, il nous a été tracé des sentiers de la foi que nous avons reçu et recevons encore… Mais il faut transmettre ce que nous recevons, avec nos faibles moyens humains, mais l’Esprit travaille les cœurs, nous sommes justes des coopérateurs…

Le désert de monde est à notre porte…

Comme Jean le Baptiste, nous devons secouer la torpeur, éclairer la nuit de ceux qui n’attendent plus Jésus et qui l’ont pourtant déjà reçu un jour… Nous devons éclairer la nuit de ceux qui n’ont jamais entendu parler du Christ…

Le monde a faim de Dieu, mais trop souvent il ne sait même pas qu’il y a un Dieu unique et aimant. Qui leur dira, qui donnera faim de Dieu sinon, nous qui croyons déjà ?

Comme Jean Baptiste nous sommes les serviteurs de Dieu, les crieurs dans le désert du monde qui reste sourd, parce qu’il ne veut pas, la plupart du temps, entendre. Notre pays veut raser les croix, les signes de la foi chrétienne qui sont notre héritage, nos racines, pour laisser la place à qui, à quoi ?

Comme Jean Baptiste nous parlons avec notre cœur et nous disons Il Vient le Sauveur…

Le cœur des hommes, et donc le nôtre, peut être ouvert ou fermé pour aimer. Mes mains peuvent être ouvertes ou fermées pour donner et partager. Ma vie peut être ouverte ou fermée pour faire vivre l’autre.

Dieu vient il est un cœur ouvert pour que nos cœurs s’ouvrent et l’accueillent. Il est un cœur débordant de toute bonté…

Y aura-t-il encore un cœur, le mien, le vôtre, le nôtre pour l’accueillir, pour recueillir ses merveilles d’amour et les partager, les donner aux autres ?

Que je sois un cœur ouvert pour dire à tous combien nous sommes appelés à aimer, à être aimants et aimables, comme Dieu.

Comment être un cœur ouvert ?

En entrant dans l’église, curieusement il vous a été demandé d’écrire votre prénom… Tous ces prénoms sont mis dans une corbeille et seront présentés à l’offertoire devant l’autel… Ils sont porteurs de tant de vie, de faiblesses, d’espoir, de bonté…

 

 

En repartant vous prendrez au hasard un prénom et vous vous engagerez à prier pour cette personne dans la semaine. Voyez ce n’est pas grand-chose, et pourtant…. Que de vie, de cœur appelés à s’ouvrir un peu plus pour préparer les sentiers de vie, la venue du Seigneur ! Viens Jésus, me voici, je suis prêt ou presque prêt… Ton amour, ton pardon, ta tendresse finiront la préparation de mon cœur.