4° DIM AVENT

Nous avons accueilli la flamme de la Paix, elle annonce tout simplement Celui qui vient : le Prince de la Paix ! Ce Jésus Prince la Paix est ce pèlerin sur les chemins de Palestine, sur la route qui mène jusqu’à Jérusalem. Avant même sa naissance, il est en chemin avec Marie qui le porte et se rend chez Elisabeth sa cousine. Il sera encore en chemin avec Marie et Joseph se rendant à Bethléem. Bethléem, tu es le plus petit des villages, mais tu portes le plus grand. Marie tu es celle qui as porté celui qui porte tout. C’est ainsi que Jésus que nous accueillons se présente comme le chemin, tout comme les disciples sont les disciples du chemin avant même d’être appelés chrétiens. Ainsi nous sommes tous en chemin, ainsi la paix est en chemin, elle se construit chaque instant.

Aujourd’hui Marie monte vers Jérusalem, elle nous rappelle tout simplement l’Arche d’Alliance au temps du roi David qui monte vers Sion. Marie est cette nouvelle arche, celle qui donne celui qui porte tout. Et c’est la même joie qui se dit, se chante, se dit au monde. David a dansé devant l’arche, Jean Baptiste danse dans le ventre de sa mère. Et nous pèlerins de Dieu, chanterons-nous, exulterons-nous devant le Seigneur ?

La Bonne Nouvelle est aujourd’hui portée par Marie, elle se dit entre cousines, entre parents, en famille, c’est ainsi que la foi se transmet, sinon, elle cherchera d’autres portes pour pénétrer les cœurs. Marie est une jeune fille inconnue de la Galilée, mais elle manifeste les paroles de Jésus : je te rends grâce, o Père, d’avoir caché aux savants et aux savants ce que tu as révélé aux tout petits. Il faut bien se faire tout petit, pour reconnaître en ce petit bébé, Dieu infiniment grand et Tout Puissant en Amour… Marie se rend disponible, depuis Nazareth jusqu’à la Pentecôte, en passant par le doute de Joseph, la fuite en Egypte, la pauvreté de Bethléem, la prophétie de Siméon, la fuite en Egypte, Jésus perdu à Jérusalem, les noces de Cana, la vie publique du Christ, au pied de la croix… Marie gardait tout cela dans son cœur, elle relisait et nous invite à relire les évènements de la vie du Christ, de notre vie à la lumière de la foi. Maire a cru à l’amour fou de Dieu, cet amour qui a poussé Jésus, Fils de Dieu à venir habiter chez nous. Tu fais ta demeure en nous Seigneur ! quelle place t’ai-je réservée dans ma vie, dans mon cœur ? Quelle place vais-je te faire encore ?

Marie, comme ton Fils Jésus, tu dis : me voici, je viens, o Père, faire ta volonté !

Cette volonté du Père est de mettre de la vie là où il y a de la mort ! Donner la Paix là où il y a discorde, violence ! Dire à l’homme coupable que nous sommes tous, que nous sommes pardonnés ! De conduire celui qui vit sans but, sans espoir, sur le chemin de l’amour !

Heureuse toi qui a cru ! Heureux dira Jésus ceux qui croient sans avoir vu !

Heureuse es-tu Marie, en donnant le Fils de Dieu au monde, tu permets, l’accomplissement de la promesse faite à Abraham… Cette promesse qui se réalise encore lorsque nous devenons ce que nous recevons : le Corps du Christ, quand le fruit du travail des hommes est consacré, quand la paix reçue de Dieu (de l’autel) est partagée, quand la Parole est lue, entendue, comprise et vécue !

Se préparer à Noël, se préparer à recevoir le Christ s’est dire : me voici, je viens, je veux bien faire ta volonté, je veux bien te servir !