Mercredi des cendres


Elle est près de toi cette Parole, elle est dans ta bouche et dans ton cœur, ECOUTE la voix du Seigneur !

Le carême n’empêche pas le chant et n’appelle pas la tristesse !

Le carême est une montée vers PAQUES, vers la victoire du CHRIST sur le MAL, sur la MORT !

Cette PAROLE, DIEU, aujourd’hui me dit : « REVENEZ à moi de tout votre cœur !

LAISSEZ-VOUS réconcilier ave DIEU… Le Père voit ce que tu fais dans le secret… »

Nous entendons en premier lieu ces invitations adressées à la communauté. Dieu nous invite tous ensemble, portant dans nos cœurs, nos vies et notre prière tous nos frères et sœurs absents. 

Si la démarche de ce temps est personnelle elle n’est pas pour autant individuelle, nous sommes le peuple de Dieu, l’Eglise convoquée par Dieu.

L’Eglise, notre mère, nous porte et nous conduit vers Dieu, elle nous accompagne dans le combat spirituel, dans cette lutte contre le Mal.

Soyons joyeux de savoir que l’Eglise grandit lorsque ses enfants, les enfants que nous sommes, se rapprochent de Dieu et de leurs frères et sœurs en humanité.

L’Eglise nous offre ces quarante jours, elle nous rappelle ce combat quotidien, ce vivre ensemble au quotidien, cet amour qui est DEU au quotidien dans nos vies, dans la vie de chacun… y compris et surtout dans la vie de celui que je ne supporte pas, de celui qui dérange !

L’Eglise, en Jésus Christ, nous dit de prier, jeûner et partager. Elle nous le dit en contemplant la croix, en contemplant Jésus Christ sur la croix qui a payé le prix fort pour nous réconcilier avec Dieu et entre nous. La prière, le jeûne, le partage n’auront de valeur que s’ils nous rapprochent de Dieu, s’ils nous rapprochent des uns et des autres.

Revenez à moi… Prenons ce temps qui nous est proposé et offert… L’important n’est pas dans les efforts que nous pourrons faire, mais dans le cœur que nous y mettrons.

Nous pouvons prendre le temps de lire un livre spirituel, de relire notre journée à la lumière du Christ, de vivre le pardon à recevoir et à donner, de vivre le partage de nos biens comme de notre temps, de nos valeurs… mais avant tout, laissons la priorité à l’Esprit Saint pour qu’il puisse agir en nous, à travers nous, dans le cœur de tous et sachons reconnaître son action, sa présence dans la vie et le cœur des autres.

Nous pourrons prendre le temps de rencontrer un prêtre pour le sacrement du pardon, et si toutefois, nous n’étions pas prêts à ce sacrement, puissions-nous lui demander l’imposition des mains afin de recevoir la force de l’Esprit Saint, la force d’aimer comme Dieu !

Profitons de ce qui nous est proposé durant ce temps, profitons du livret de carême pour avancer en communion les uns avec les autres.

Et si je disais du bien, si je faisais le bien, si je voyais le bien dans la vie et le cœur de mon voisin, si je souhaitais du bien à l’autre, tout irait certainement mieux…

Au nom de Jésus Christ, en Jésus Christ, osons le pari ! Bon carême !