29° DIM O A

 

Dans la première lecture Dieu se sert d’un roi païen pour réaliser son projet de salut envers le peuple d’Israël. Soyons nous aussi, et encore plus, les instruments de Dieu pour nos frères et pour notre monde. Paul, dans la 2emme lecture a annoncé l'Évangile à des gens qui ne le connaissaient pas. Ces païens ont accueilli la Bonne nouvelle et se sont convertis à Jésus Christ. Mais il découvre que le principal travail, c'est Dieu qui le fait dans le cœur des hommes. Cette annonce de l'Évangile n'a pas été facile pour les envoyés de Dieu. Ils se sont trouvés affrontés à des gens qui ont cherché à le discréditer. C'est ce qui s'est passé pour Jésus tout au long de son ministère, tout comme nous le voyons dans l’évangile ce jour. Les pharisiens posent une question pour mordre, ils cherchent une réponse comme d’autres cherchent des armes. Aujourd’hui c’est le temporel face au spirituel que nous rencontrons, comme si certains des pharisiens voulaient dire, la semaine pour César, le 7eme jour pour Dieu.

 

Nous pourrions aussi dire aujourd’hui, la laïcité et la religion…

 

Jésus nous demande de Rendre à Dieu ce qui est à Dieu, "c'est reconnaître, face à n'importe quel type de pouvoir que Dieu est le Seigneur de l'homme et qu'il n'y en a pas d'autre" (pape François). Rendre à Dieu ce qui est à Dieu, c'est s'ouvrir à sa volonté et coopérer à son Royaume de miséricorde, d'amour et de paix."

 

Rendez à Dieu ce qui est à Dieu, mais où trouve-ton le signe de Dieu sur quelque chose, ou sur quelqu’un ou sur un élément du monde ?

 

Saint Augustin dit : que réclame César ? son image qui est sur les pièces de monnaie. Que réclame Dieu ? son image qui est en chacun de nous.

 

Cela rejoint les autres paroles du Christ j’avais faim et vous m’avez donné à manger… chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait…

 

Rendre à césar ce qui est à césar, c'est participer à l'organisation de la société dans laquelle nous vivons, c'est assainir les relations en les fondant sur la loyauté, c'est assumer nos tâches dans les divers domaines de la vie sociale, économique et familiale. Nous avons tous à lutter pour que la dignité des plus pauvres soit reconnue et respectée. C'est dans ce monde tel qu'il est que nous sommes envoyés comme messagers de l'Évangile. À l'occasion de cette semaine missionnaire, nous sommes mis devant nos responsabilités. Le Christ nous veut en état de mission quels que soient notre situation.

 

Rendre à Dieu ce qui est à Dieu c’est offrir tous les actes de foi, d'espérance et de charité qui émaillent de nos vies et de celles de tous nos frères. C’est aussi s’engager avec Jésus Christ Notre Seigneur à tout faire pour que l'amour l'emporte sur la haine et la violence.

Prenons tout simplement cette prière d’André Beauchamp, théologien canadien : Seigneur, fais de moi le meilleur citoyen possible, informé, participatif, critique et responsable dans ses devoirs, plus soucieux du bien commun que de l’avantage personnel, que ma recherche de toi ne soit jamais une fuite de mes responsabilités.

 

Que notre Seigneur Jésus Christ demeure en nous, et que nous demeurions en Lui, pour que l’Évangile soit annoncé dans le monde entier. Que nous soyons un peu plus des hommes de foi, qui par l'exemple de leur vie, montrent le chemin vers la Terre promise et ainsi, tiennent en éveil l'espérance". Amen